La Celac a du pain sur la planche pour son IVe sommet qui doit s’ouvrir ce mercredi à Quito.
Crise économique et pauvreté
Ses 33 pays membres, qui regroupent plus de 600 millions d'habitants et un tiers des réserves d'eau douce de la planète, devront se pencher sur la crise économique qui touche la région et qui a été aggravée par la chute des cours des matières premières, dont le pétrole. Malgré cela, le président équatorien Rafael Correa assure vouloir s'engager à éradiquer l'extrême pauvreté d'ici 2020.
Processus de paix en Colombie
Il sera aussi question du processus de paix colombien après la décision du Conseil de sécurité de l'ONU ce lundi d'accompagner la Colombie dans la vérification du désarmement. Car ce seront des observateurs des pays membres de la Celac qui seront chargés de surveiller le cessez-le-feu et le respect des accords que le gouvernement et la guérilla des FARC souhaitent signer au plus tard le 23 mars prochain.
Evolution de l'organisation
Autre sujet qui tient à cœur Rafael Correa : il souhaite à terme que la Celac, organisme créé en 2011 à Caracas, remplace l'Organisation des Etats Américains (OEA) qui lui, contrairement à la Celac, inclut les Etats-Unis parmi ses membres.
Crise haïtienne
Enfin, le président haïtien Michel Martelly a confirmé sa présence en Equateur. Il a demandé que la Celac se penche sur la crise politique que traverse Haïti, où le second tour de la présidentielle, prévu dimanche dernier, a été reporté sine die.
Un absent à ce sommet : le nouveau président argentin, Mauricio Macri, en raison d'une blessure à une côte provoquée par une chute début janvier.