Selon Nicolas Maduro, les vaccins seront administrés gratuitement jusqu'au 13 mai. Près de 5 500 points de vaccination seront ouverts à travers l'ensemble du territoire national, auxquels s'ajouteront 92 unités mobiles.
Cette campagne de vaccination se déroulera avec l'appui de l'Organisation mondial et de l'Organisation panaméricaine de la Santé.
L'OPS avait mis en garde contre une augmentation alarmante des maladies infectieuses au Venezuela, faute de vaccinations : près de 900 cas de rougeole en un an et plus de 200 cas de diphtérie. Le taux de mortalité était de 21 %.
L'origine des vaccins en question
L'Argentine, le Brésil, la Colombie ou encore l'Equateur, qui accueillent des milliers de migrants vénézuéliens fuyant leur pays, ont également rapporté l'apparition de ces pathologies, « importées » du Venezuela. Jusqu'ici, le gouvernement de Caracas avait pourtant toujours nié l'existence d'une crise sanitaire.
Alors que le pays subit une grave pénurie de médicaments, Nicolas Maduro n'a d'ailleurs pas indiqué la provenance des 11 millions de doses de vaccin. Mais pas plus tard que jeudi, l'OPS avait annoncé la réception au Venezuela de 8,5 tonnes de médicaments et de fournitures médicales. Un don de la Russie.