« Les animaux affaiblis sont incapables de supporter ces températures exceptionnellement basses et les tempêtes de neige ; et ils ont du mal à gratter à travers la neige pour atteindre l’herbe », explique Hler Gudjonsson responsable régional de l'IFRC.
Selon les chiffres des Nations unies, 360 000 animaux sont déjà morts et, au final, 1,2 million d’animaux devraient périr. « Beaucoup de familles d’éleveurs vont devoir quitter les prairies, car le bétail est leur seul moyen de subsistance. Ils vont aller dans les bidonvilles d’Oulan Bator et d’autres centres urbains, des bidonvilles où les gens vivent dans le plus grand dénuement, sans accès aux services de base. Et c’est particulièrement dur pour ces gens qui ont été éleveurs toute leur vie, qui ont une cinquantaine d’années, et qui ne vont trouver aucun travail », poursuit le responsable.
Une partie des dons demandés doit aider à former ces gens, ou à leur permettre de démarrer des petits commerces. « Ce désastre est différent, ce n'est pas un tremblement de terre ou un tsunami, qui tue de nombreuses personnes en un jour ou même en quelques minutes. Il ne fait pas les gros titres, mais pour autant ces gens sont en train de vivre une crise humanitaire extrêmement grave », conclut Hler Gudjonsson.