Facebook avait fait scandale au Royaume-Uni quand on avait appris qu'en 2014 le géant de l'internet avait payé 4 327 livres (soit 5 600 euros) d'impôts sur les sociétés. Soit moins que le montant moyen d'impôts et de cotisations sociales payé par un seul travailleur britannique célibataire.
Au final, Facebook au Royaume-Uni déclarera nettement plus de revenus à l'administration fiscale du pays et y paiera plus d'impôts.
Pour cause, les recettes publicitaires générées par le réseau social sur place auprès des gros annonceurs comme les enseignes de supermarchés ou les grands groupes tels Unilever seront désormais facturées en Grande-Bretagne. Dans ce pays, l'impôt sur les sociétés est de 20 %, alors qu’en Irlande, il n'est que de 12,5 %.
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C'est une nouvelle victoire en Europe contre les pratiques d'optimisation fiscale des multinationales. En janvier dernier, Google s'est engagé à verser au Trésor britannique 168 millions d'arriérés d'impôts pour la période 2005-2015.
De son côté, la France réclame 1,6 milliard d'euros de redressement fiscal à Google. Selon une récente étude du Parlement européen, le manque à gagner pour les états serait de 50 et 70 milliards d'euros par an.