« Chaque euro dépensé aura pour vocation à défendre les intérêts des Français », déclare Marine Le Pen dans Le Monde. Cela passe donc par « l'application d'une priorité nationale », indique la candidate. Comment ? Par l'intermédiaire d'une taxe supplémentaire sur tout nouveau contrat d'employé étranger. « Cette recette sera versée à l'indemnisation des chômeurs », promet-elle.
Pour doper le pouvoir d'achat, la candidate a plusieurs pistes : une baisse d'impôt de 10% pour les contribuables modestes et les classes moyennes. « C'est un gros effort que nous faisons. » Elle insiste.
Pour les personnes aux faibles revenus ou pour les retraités dont la pension est inférieure à 1 500 euros par mois, Marine Le Pen veut instaurer une « prime de pouvoir d'achat ». Cette prime d'environ 80 euros par mois serait financée par une taxe de 3% sur l'importation de biens et services. « 3% sur l'importation c'est totalement indolore », soutient la présidente du Front national.
Cette politique de relance, elle le concède, va augmenter d'un point la dette de la France, une dette qui dépasse les 2 000 milliards d'euros. Un choix qu'elle assume, car selon elle « l'austérité aggrave la dette ».
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