« Nous travaillons à renforcer la contribution du commerce à nos économies. » La phrase est laconique, presque insipide. Rien à voir en tout cas avec les déclarations habituelles du G20 qui mentionnaient le réchauffement climatique, l'an dernier et surtout défendaient depuis dix ans le libre-échange.
Des formulations qui n'étaient pas « pertinentes » a insisté à l'issue du sommet le nouveau secrétaire au Trésor américain qui en profité pour redire que son pays envisageait de renégocier les accords de l'Organisation mondiale du commerce.
Les positions climato-sceptiques et protectionnistes de Donald Trump se sont donc imposées cette fois-ci, mais cette fois-ci seulement, a prévenu le ministre français des Finances, Michel Sapin, qui a souligné que les Etats-Unis étaient seuls face aux autres pays. Seuls mais inflexibles.
Ces deux questions sensibles seront à nouveau discutées lors du G20 de Hambourg, en juillet prochain. Ce sera alors aux chefs d'Etat et de gouvernement de trouver un compromis ou d'entériner la rupture avec les Etats-Unis.