La répression de la solidarité avec les migrants peut-elle continuer?

Cinq ans de prison et 30 000 euros d'amende. C'est ce que risquent en France les personnes qui contreviennent à l'article L. 622-1 du code d'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile. Cela concerne « toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’un étranger en France ». C'est ce que les associations d'aide aux migrants appellent le délit de solidarité. Et c'est l'un des points de discussion de la très controversée loi asile et immigration dont nous avons déjà débattu ici et qui est en discussion depuis lundi à l'Assemblée nationale. La répression de la solidarité avec les migrants peut-elle continuer ? C'est la question du jour.
Pour en débattre :
- Aurélien Taché, député La République en marche du Val-d’Oise. Membre de la commission des affaires sociales. Il est l’auteur d'un rapport sur l'intégration des immigrés.
- Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty International France
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