Avec notre correspondante à Moscou, Caroline Gaujard
Ultime « provocation » des criminels, a immédiatement réagi l'un des avocats des Pussy Riot. « C'est bien dommage que des dégénérés utilisent leur nom pour de tels faits », a continué Nikolaï Polozov.
Après avoir découvert les deux femmes sans vie dans leur appartement, la police russe a annoncé ce jeudi avoir relevé sur un des murs du logement l'inscription suivante en lettres de sang : « Free Pussy Riot ».
Si la police russe se dit consciente que l'inscription faisant référence aux trois chanteuses pourrait être une tentative de les mener sur une fausse piste, elle prend néanmoins cet indice très au sérieux. D'autant que plusieurs méfaits ont été perpétrés ces derniers jours, qui semblent impliquer des soutiens du groupe punk féministe aux prises avec le patriarcat.
Ainsi, plusieurs croix orthodoxes sont tombées dans les régions d'Arkhangelsk et de Chelyabinsk à l'instar de Kiev où une militante a tronçonné une croix près de la place de l'Indépendance. Tandis qu'à Saint-Pétersbourg, treize reliques de saints ont été dérobées dans l'église Sainte-Catherine.