Avec notre correspondante à Lisbonne, Marie-Line Darcy
Aucun navire n’entre et sort des principaux ports du Portugal. Le mouvement entamé le 17 septembre doit durer une semaine. Une durée qui s’explique par l’entrée en lice successivement de différentes catégories professionnelles Ce sont les pilotes maritimes qui sont les premiers à débrayer. Ce qui affecte la navigation de croisière, notamment à Lisbonne. Ensuite ce sera au tour des dockers de prendre la relève, et enfin les personnels administratifs.
La grève fait suite a l’accord signé entre le gouvernement et quelques syndicats affiliés à l’UGT, qui représente a peine 20 % du personnel portuaire. La CGTP, qui elle fédère les autres travailleurs, dénonce ce qu’elle appelle un simulacre d’accord. La centrale durcit le ton, puisque une nouvelle grève partielle cette fois est prévue à partir du 29 septembre.
Le gouvernement veut restructurer le secteur portuaire, le privatiser, et modifier la réglementation du travail sur les ports.
Les directions portuaires minimisent pour l’instant l’impact de la grève, les armateurs ayant dérouté leurs navires. Parallèlement à ce mouvement, une grève de trois jours est décrétée à Galp Energia, société pétrolifère. Une grève suivie par 90 % des travailleurs, ce que dément le patronat qui reconnait cependant une forte mobilisation des travailleurs.
L’impact sur l’approvisionnement des consommateurs en combustible n’est pas connu. Tout dépendra du niveau de stocks, pour l’instant non révélé par l’entreprise.