La tension monte très vite au siège de l’association France terre d’asile. En cause, le non-respect des dates et des horaires de convocation.
Mireille a dû forcer un peu, mais elle est arrivée avec sa photo et ses papiers d'identité pour relever son courrier : « Je viens de Côte d’Ivoire. Je demande l’asile depuis presque un an parce que j’étais persécutée en Côte d’Ivoire par rapport à la religion et aussi au mariage forcé. »
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la majorité des demandes depuis deux ans ne sont pas syriennes ou irakiennes, mais afghanes.
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« Daech est quand même dans trois régions de l’Afghanistan aujourd’hui. Le pays a toujours été plus ou moins en guerre, avec des problèmes au niveau des civils. Il semblerait quand même que ça se soit dégradé ces derniers mois. C’est géopolitique », explique une assistante sociale.
Pour leur éviter la survie dans la rue, les associations multiplient les appels à la mairie de Paris et au gouvernement. France terre d'asile n'a pour le moment obtenu que des promesses.