Les migrants syriens présents au Mali sont d'abord arrivés en avion en Mauritanie, pays voisin du Mali qui n'exige d'eux aucun visa. Certains demandent ensuite l'asile à Bamako, en espérant obtenir dans la foulée un document de voyage.
D'autres tentent une traversée clandestine à travers le désert des régions du Nord, où les groupes terroristes islamistes mènent des actions presque quotidiennes.
« Ils venaient par car »
« De la Mauritanie, ils venaient par car jusqu’à Bamako, et de Bamako, jusqu’ici à Gao, puis ils continuaient vers l’Algérie. C’était 26 individus composés d’hommes, de femmes et d’enfants », a expliqué Oscar Safari, le chef à Gao de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). « Nous les avons logés et nous leur avons donné à manger, montré les dangers de la route sur laquelle ils s’engageaient, voire si nous pouvions les dissuader. Ils ont décidé de repartir parce qu’ils ne venaient pas à Gao, ils étaient en transit. »
La destination : l’une des portes de l’Europe. Une centaine de migrants syriens a déjà été signalée à la frontière entre le Mali et l'Algérie.