Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota
Le bourgmestre de Bruxelles pointe du doigt les autorités de Vilvorde et le ministre de l'Intérieur belge, Jan Jambon. Selon lui, « il y avait une information disant que 400 hooligans étaient prêts à venir dans la capitale », mais « certains n'ont pas pris leurs responsabilités », fustige Yvan Mayeur. Il explique que les extrémistes se sont rassemblés à Vilvorde, que la police n'a rien fait et qu'ils ont ainsi pu monter dans le train pour la gare du Nord de Bruxelles.
Jan Jambon, de son côté, dit avoir mis les moyens pour contenir les fauteurs de trouble. La police a en effet rapidement repoussé les hooligans, mais Yvan Mayeur rétorque : « Les renforts n’étaient pas prévus pour nous protéger de ces hooligans, mais d’une autre menace. »
Autres réactions dans le monde politique après ces débordements : le chef de file du mouvement libéral parle de « faute évidente » du bourgmestre de Vilvorde. De son côté, Bart de Wever, le président de la N-VA, parti nationaliste flamand auquel appartient le ministre Jan Jambon, a préféré garder ses distances pour, selon lui, « ne pas donner trop d'importance aux hooligans ». « Il faut garder son sang-froid », a pour sa part demandé le Premier ministre Charles Michel.