Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Lors d’une conférence de presse, le ministre grec de l’Immigration Yannis Mouzalas a expliqué qu’en septembre il avait proposé aux maires d’agrandir les centres d’enregistrement et d’accueil sur les îles.
« Le plan pour celui de Moria à Lesbos était qu’au lieu de 1 800 places, on construise un autre camp à côté ou plus loin pour en accueillir 1 800 autres. Et la même chose à Samos où il y a un camp de 800 places. On voulait y construire un camp pour accueillir 1 500 à 1 600 personnes. Et sur toutes les îles, nous voulions avoir des petits centres de pré-départ, mais fermés, de rétention donc », a-t-il déclaré.
En cas d’urgence, des bateaux pourraient également être mis à disposition et les hôtels ont été contactés pour fournir des chambres.
Les autorités locales ont vivement montré leur opposition à ce plan et demandent une solution viable. Yannis Mouzalas veut néanmoins le maintenir, car il estime que l’autre solution - envoyer les réfugiés vers le continent - ne donne pas le bon signal.
Selon lui, en octobre près de 2 800 personnes vulnérables ont été transférées, mais ce chiffre a été contrebalancé par l’arrivée de 4 000 autres. Et le nombre de renvois en Turquie, critiqués par les organisations de défense des droits de l’homme, est au plus bas.
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