Avec notre correspondant à Rome, Anne Le Nir
Pour le président du Conseil, Paolo Gentiloni, le bilan 2017 est tout à fait honorable en termes de développement économique, de lois attendues depuis plus de 10 ans, comme celle sur la fin de vie, ou encore d’efforts pour réduire le taux de chômage des jeunes, au niveau national.
Cette Italie qui n’est le plus vilain petit canard de l’Europe, Paolo Gentiloni, membre du parti Démocrate, la résume : « Après la plus grave crise de l’après-guerre, l’Italie s’est remise en marche. Et je pense que la première responsabilité que devra assumer le nouveau gouvernement sera de ne pas dilapider les efforts accomplis. »
Des élections législatives le 4 mars 2018
C'est un message clair en vue des prochaines élections législatives dont la date a été fixée au 4 mars 2018, suite à la dissolution du parlement par le président de la République, Sergio Matterella.
Un décret de dissolution des deux Chambres signé ce 28 décembre 2017. Ouvrant ainsi le lancement officiel d’une campagne électorale qui s’annonce aussi importante pour l’Europe que pour l’Italie, car le vent du populisme souffle bien fort du nord au sud de la péninsule.