Toute la zone située en face du Parlement a été complètement vidée des manifestants. Après quelques avertissements, la police anti-émeute a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires.
Plusieurs centaines de personnes bloquaient l'accès au bâtiment et les rues environnantes, dont la principale artère de la capitale, l’avenue Rustavéli, où des tentes avaient été plantées.
Les manifestants ont finalement été repoussés vers la place de la Liberté, située à deux pâtés de maisons du Parlement.
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À l’origine de ce nouveau mouvement : le rejet, la semaine dernière, par le Rêve géorgien, le parti au pouvoir, d'une réforme du système électoral. Elle leur avait pourtant été promise l’été dernier par le chef de la formation majoritaire, l'oligarque Bidzina Ivanichvili, pour mettre fin à une série de manifestations.
Après cette dispersion par les forces de l’ordre, l’ancienne présidente du Parlement, Nino Bourdjanadze, dénonce une tentative d’intimidation de l’opposition et estime qu’il s’agit d’un « suicide politique » pour le pouvoir.
Ce dernier ne semble pas près de céder : le maire de Tbilissi, qui est aussi secrétaire général du Rêve géorgien, l'ancien footballeur Kakha Kaladzé, accuse l'opposition de « déstabiliser le processus politique avec des mises en scène destructrices et bas de gamme ».