Le gouvernement n'est pas mécontent car ces prévisions sont meilleures que celles faites en juin. Pour la ministre du Budget, Valérie Pécresse, cette amélioration est due notamment à la réforme des retraites.
Pour ce qui concerne plus spécifiquement la branche maladie, dont le déficit est de 9,6 milliards d'euros en 2011, les mesures d'économie dont le non remboursement de certains médicaments, ou leur baisse de prix, ramènerait le déficit à 5,9 milliards d'euros en 2012.
Toutefois la Cour des comptes est plus prudente. Elle note que les prévisions du gouvernement reposent sur l'hypothèse d'un taux de croissance de 1,75%. Elle recommande donc de couper dans les niches fiscales, car elle estime que la pérennisation des déficits sociaux met en péril le système de protection sociale.
Une extension de la contribution sociale généralisée (CSG), cette taxe prélevée sur l'ensemble des revenus et non pas seulement sur les salaires, pourrait aussi être envisagée. Mais cette mesure ne serait pas très populaire, à la veille de l’élection présidentielle !