Le patrimoine qui n'a jamais été déclaré au fisc français donne le tournis. Des immeubles entiers au cœur de New York et de Paris, une île privée dans les Caraïbes, un ranch au Kenya qui compte pas moins de 200 bâtiments et 50 lacs artificiels, mais ce n'est pas tout.
Guy Wildenstein a également hérité de 2 483 œuvres d'art parmi lesquelles des tableaux des peintres Bonnard, Fragonard et Le Caravage. Un héritage qui se chiffre en milliards d'euros reçus en 2001 à la mort de Daniel Wildenstein alors doyen de la dynastie.
Ce qui est reproché à ses descendants, c'est d'avoir caché ce patrimoine au fisc français, notamment en le dissimulant derrière des sociétés-écrans. Une loi de finances votée en 2011 dispose que de tels avoirs doivent être déclarés en cas de succession.
Mais en première instance, le président du tribunal avait demandé la relaxe, estimant qu'une loi adoptée en 2011 ne pouvait pas s'appliquer à des faits commis 10 ans plus tôt.
En appel, l'une des questions sera donc de savoir si ce vide juridique doit profiter ou non aux Wildenstein