C'est la dernière étape du déplacement d'Emmanuel Macron à New York. Après la première édition du One Planet Summit à Paris en 2017, le chef de l'Etat français a fait à New York un point d'étape et d'évaluation des engagements pris il y a un an en faveur de la transition écologique. Emmanuel Macron était entouré pour l'occasion de plusieurs dirigeants politiques, mais aussi de la société civile.
A l'ONU, sa volonté affichée de défendre le multilatéralisme et la transition écologique face à Donald Trump, lui vaut une certaine reconnaissance, souligne notre envoyée spéciale à New York, Valérie Gas. Le secrétaire général de l'ONU lui a d'ailleurs confié une mission de chef de file de la mobilisation en faveur de la finance verte.
Les questions environnementales font partie des priorités de l'action internationale d'Emmanuel Macron et cet engagement du président de la République a été reconnu par le Programme des Nations unies pour l'environnement qui décerne chaque année à New York un prix aux personnalités politiques les plus impliquées.
« On n'est jamais prophète en son pays »
Cette année, Emmanuel Macron partage ce titre de « Champion of Earth » (champion de la Terre) avec le Premier ministre indien Narendra Modi. Un prix qu'Emmanuel Macron n'est pas allé recevoir en personne à New York. Peut-être pour éviter de se voir brocarder en France, où son action en matière environnementale ne fait pas l'unanimité. Surtout depuis la démission de Nicolas Hulot.
Le président de la République est conscient que sa réputation sur la scène internationale ne le prémunit pas contre les critiques en France. Dans une interview accordée à New York au média digital Brut, il déclare d'ailleurs fataliste : « On n'est jamais prophète en son pays ».
