Avec notre envoyée spéciale à Vienne, Aabla Jounaïdi
Les discussions ont été approfondies mais pas d’accord en vue. C’est ce qui ressort ce dimanche soir des entretiens bilatéraux.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a parlé avec son homologue iranien Javad Zarif, avant que les ministres allemand, britannique et français des Affaires étrangères ne fassent également le point avec le chef de la diplomatie iranienne.
Finalement, la présence des ministres occidentaux n’a pas eu l’effet escompté. Le chef de la diplomatie allemande Franck-Walter Steinmeier a conclu que la balle était dans le camp des Iraniens.
Dès demain, lundi, les négociateurs iraniens et ceux du groupe 5+1 reprendront les discussions pour tenter de parvenir à un accord avant le 20 juillet. Une date limite qui semble de plus en plus hypothétique. De nombreux points et en premier celui du nombre des centrifugeuses et celui de la capacité d’enrichissement de l’Iran font toujours l’objet de blocage. Et le temps presse.
Officiellement, on continue d’écarter l’idée d’une extension des négociations au-delà du 20 juillet, ce qui est théoriquement possible si tous les représentants se prononcent en faveur.