Dans la ligne de mire d’Israël, des vidéos publiées, notamment, par le Hamas palestinien. Selon l’Etat hébreu, ces films incitent à la violence, à la haine et au meurtre d’Israéliens et de juifs. Une menace prise très au sérieux.
Par la voie de son ministère des Affaires étrangères, Israël a adressé une lettre à Google, détenteur de YouTube. La plate-forme de partage de vidéos aurait très rapidement réagi et les publications décrites comme racistes ou haineuses ont été supprimées. Ces publications, des vidéos de quelques minutes, montrent, selon les autorités israéliennes, des actes terroristes et font l’apologie de leurs auteurs.
Depuis deux semaines et comme à chaque escalade de violence, les affrontements sur le terrain sont accompagnés d’affrontements sur la Toile. Une guerre des images que se livrent Palestiniens et Israéliens. Pour Israël, ces vidéos constituent une menace pour la sécurité de sa population. Pour les Palestiniens, elles sont un moyen de dénoncer la colonisation, mais aussi l’usage disproportionné de la force par l’armée israélienne.