Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
C'est la première fois que le groupe terroriste Etat islamique indique comment il aurait abattu l'avion russe. Il s'était contenté, le jour du crash qui a fait 224 morts, d'affirmer qu'il en était responsable. Mardi, le chef de la sécurité fédérale russe avait indiqué que l'Airbus s'était écrasé suite à l'explosion d'une bombe artisanale d'une puissance équivalente à un kilo et demi de TNT.
Le côté égyptien, qui préside l'enquête menée en coopération avec des experts russes, français, allemands et irlandais, avait rejeté les déclarations de Moscou. Le ministre de l'aviation civile a indiqué que l'enquête n'avait révélé aucun indice permettant de conclure qu'un acte criminel avait fait tomber l'avion.
La polémique qui risquait d'enfler entre Le Caire et Moscou semble avoir été désamorcée à la suite d'une conversation téléphonique entre les présidents Abdel Fattah al Sissi et Vladimir Poutine. Ils ont maintenant convenu d'accroître leur coopération au niveau de l'échange de renseignements et de la lutte contre le terrorisme.