L'aviation irakienne a bombardé des positions de l'organisation Etat islamique, à Boukamal et Housseibeh, deux villes situées à la frontière syrienne. Le Premier ministre irakien a expliqué que cette opération « menée avec succès » était liée à des attentats sanglants commis à Bagdad par le mouvement jihadiste.
Les combattants de l'organisation Etat islamique sont poussés dans leurs retranchements. A Mossoul, la deuxième ville d'Irak, les forces gouvernementales ont pénétré ce vendredi dans la partie ouest de la ville, qu'elles espèrent reconquérir. La partie est a été libérée en janvier au terme de trois mois d'affrontements. Mossoul est le dernier grand bastion des jihadistes en Irak.
En Syrie, l’organisation Etat islamique vient de perdre un de ses fiefs, la ville d'al-Bab, dans le nord du pays. Les Turcs qui ont mené l'opération avec des rebelles syriens ont confirmé ce vendredi avoir totalement pris le contrôle des lieux. Pourtant, les jihadistes ne sont pas vaincus partout et ils gardent une grande capacité de nuisance, en commettant régulièrement des attentats-suicide.
Une attaque à la voiture piégée près d'al-Bab ce vendredi 24 février a ainsi fait au moins 51 morts, dont une majorité de civils. Elle a été revendiquée par le groupe Etat islamique.