Les bombardements ont touché des huttes abritant des déplacés dans la région de Mawza, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Cette vague de bombardements a été la dernière d'une série d'attaques qui s'est soldée par des victimes en nombre parmi les civils depuis que le conflit s'est intensifié en mars 2015, et depuis l'intervention d'une coalition arabe, menée par l'Arabie saoudite.
Selon le HCR, plus de 300 000 habitants de la province de Taëz ont fui leurs villages et ont trouvé refuge ailleurs dans la région, ce qui illustre « la complexité et la gravité de la situation » des civils. Ces derniers cherchent à se protéger des opérations militaires.
Mais en raison de l'effondrement du système de santé à présent une épidémie de choléra frappe le pays où plus de 320 000 cas présumés ont été signalés et au moins 1 740 personnes en sont déjà mortes. Selon les Nations unies, plus de 7 millions de personnes sont menacées de famine également, y compris plus de 2 millions d'enfants mal nourris âgés de moins de cinq ans. Le Yémen est en outre l'un des plus pauvres de la planète.
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