Il faut croire que cette Allemagne-là, dans le doute depuis son élimination au premier tour du Mondial et sa grosse défaite aux Pays-Bas le week-end dernier (3-0), garde au fond d’elle ce qui a toujours fait sa force jadis. Elle l’a montré mardi face à la France, mais seulement au cours d’une période ; la première qui aurait dû punir les champions du monde en titre tellement les hommes de Deschamps ont été dominés lors des 45 premières minutes.
C’est tout logiquement qu’ils sont menés dans le premier quart. Tony Kroos, sur un penalty accordé après une main de Presnel Kimpembe, a ainsi ouvert le score à la 14e minute malgré un tir effleuré par le capitaine Hugo Lloris, qui a d’ailleurs sauvé son équipe à plusieurs reprises durant la première période.
Griezmann, le sauveur
Mais les Bleus ont retrouvé leur élan mondialiste au retour des vestiaires et avec le soutien du stade de France qui explosé littéralement sur l’égalisation d’Antoine Griezmann bien servi par Lucas Hernandez (62e). Vingt minutes plus tard, l’attaquant français récidive sur un penalty accordé généreusement à Blaise Matuidi (80e). La France est devant, l’Allemagne ne reviendra pas.
Contre l’Islande jeudi dernier (2-2), il y a eu Kylian Mbappé, contre l’Allemagne, c’est Antoine Griezmann qui a joué les sauveurs avec ce doublé. Ce sera une nouvelle occasion de relancer le débat sur la course au prochain Ballon d’or entre les deux attaquants de l’équipe de France.
En attendant, avec cette victoire, les Bleus se rapprochent de la phase finale de la Ligue des Nations et l’Allemagne continue de s’enfoncer dans la crise.
Très bon centre de Hernandez et jolie but de la tête pour Griezmann.#FRAALL pic.twitter.com/uUdzCmKM5G
Milly Rock (@TimtimMarinier) 16 octobre 2018