General Motors perd la place de numéro un aux États-Unis face à Toyota
En 2021, le constructeur japonais a vendu sur le marché américain plus de voitures et de pick-up que son homologue américain. C'est la pénurie de semi-conducteurs qui est à l'origine de la chute de General Motors, une première depuis 1931 quand le constructeur, aujourd'hui dirigé par Mary Barra, avait dépassé Ford, l'autre géant de Detroit.
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La demande des consommateurs américains ne faiblit pas, c'est l'offre qui n'a pas pu suivre. Le manque de puces électroniques avait forcé de nombreux groupes automobiles à suspendre temporairement leurs chaînes de production. Résultat : de lourds reculs de ventes au quatrième trimestre.
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Une perte que le Japonais a réussi à rattraper sur l'ensemble de l'année avec une progression de 10% de ventes à 2,3 millions de véhicules, alors que General Motors a vu les siennes reculer de 13%, en vendant finalement 2,2 millions d'unités.
Problèmes similaires chez Stellantis, la maison mère de Chrysler, ou encore chez Dodge, Jeep, Ram, Fiat et Alfa Romeo. Ford devrait dévoiler ses chiffres mercredi.
Reste que depuis la crise de 2008, les géants de Détroit ont pu être sauvés d'un désastre grâce à d'énormes cures d'austérité imposées par l’État. General Motors a été nationalisé, Chrysler racheté par Fiat et Ford a gagné du terrain en supprimant plusieurs dizaines de milliers d'emplois.
Le défi des trois géants de Detroit face à leur concurrent de toujours, Toyota, sera le pari sur l'électrique. La forte demande est déjà là.
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