CAN 2017: Aboubakar délivre le Cameroun

Vincent Aboubakar sous le maillot du Cameroun, ici le 29 mai 2010, à Klagenfurt.
Vincent Aboubakar sous le maillot du Cameroun, ici le 29 mai 2010, à Klagenfurt. AFP PHOTO / ATTILA KISBENEDEK

Incapable de briser le verrou mauritanien pendant quasiment 90 minutes (1-0), ce dimanche 14 juin à Yaoundé, le Cameroun n'a pas vraiment réussi son entrée dans les éliminatoires de la CAN 2017. Les Lions Indomptables ont certes eu un penalty et un but refusés, ils ont surtout manqué de réalisme face à des Mourabitounes héroïques avant qu'un but d'Aboubakar à la dernière minute ne les délivre.

Publicité

L'Afrique du Sud ayant été accrochée par la Gambie (0-0) la veille, le Cameroun avait l'occasion de prendre le large dans le groupe M des éliminatoires de la CAN 2017, ce dimanche 14 juin, en recevant la Mauritanie, 149e nation au classement FIFA. Les Lions Indomptables ont surtout joué avec le feu : ils ont été incapables de fendre l'armure de Mourabitounes accrocheurs pendant 90 minutes et n'ont dû leur salut qu'à un contre de Vincent Aboubakar en toute fin de match (1-0).

Corentin Martins, le sélectionneur français de la Mauritanie, l'avait d'ailleurs promis à RFI: «La Mauritanie ne part pas vaincue pour la CAN 2017». Et, à Yaoundé, les visiteurs ont joué crânement leur chance, profitant des approximations camerounaises pour apporter le danger dans le camp adverse. Ils pourront surtout remercier l'arbitre de cette rencontre, le Guinéen Yakhouba Keita, qui a longtemps retardé l'échéance en refusant un penalty (24e) puis un but (36e) à Vincent Aboubakar.

Les malheurs d'Aboubakar

Mais limiter la défaillance du Cameroun aux malheurs de son buteur serait un peu réducteur. Car avec des joueurs tels que Nicolas Nkoulou (Olympique de Marseille), Aurélien Chedjou (Galatasaray), Stéphane Mbia (FC Séville), Clinton Njie (Olympique lyonnais) ou Eric-Maxim Choupo-Moting (Schalke 04), les hommes de Volker Finke avaient de quoi voir venir.

Sauf qu'ils sont tombés sur une équipe de Mauritanie héroïque, qui aurait même pu faire la différence sur des contres d'Adama Ba ou Khassa Camara. Il aura fallu un exploit d'Aboubakar pour délivrer tout un peuple, qui ne se satisfera sans doute pas de la performance de ses protégés. Pour le Cameroun, c'est la soupe à la grimace. L'heure de remettre les choses à plat. Encore une fois. Il reste tout l'été pour régler les problèmes de la Tanière, notamment dans le jeu collectif, avant de se rendre en Gambie le 4 septembre, pour la 2e journée.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI