A Madagascar la nouvelle liste électorale est prête
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A Madagascar, la Céni, Commission électorale nationale indépendante a achevé ses travaux de révision systématique de la liste électorale. Ils sont désormais un peu plus de 8,5 millions d’électeurs à être recensés, soit 20% de plus que lors du référendum de novembre dernier. Ce n’est que lors des prochains scrutins que l’on pourra jurer de la fiabilité de ce travail or ni la date ni même la nature de la prochaine élection ne sont encore connues.
La Céni est une commission indépendante, mais toutes les institutions de la transition étaient représentées pour assister au descriptif, district par district, de la liste électorale révisée. Le pouvoir a même été chaleureusement remercié pour son appui logistique et le «coaching» que les ministres ont apporté dans différentes régions.
Un laborieux travail
Il a fallu en effet multiplier les efforts pour aboutir à ces 8,5 millions d’inscrits, et Hery Rakotomanana, le président de la Céni, a énuméré toutes les difficultés rencontrées : retard du déblocage des fonds, insuffisance du matériel, problèmes de déplacement, enclavement de certaines régions, coupure d’électricité ou pannes techniques, rien n’a été épargné aux agents électoraux. D’autant plus que certains citoyens, on imagine des adversaires du régime, n’ont pas joué le jeu, refusant de remplir les fiches de recensement, une formalité qui n’est pas obligatoire.
Cela n’a visiblement pas été le cas dans le district très difficilement accessible de Manja, au sud-ouest, où la liste électorale a gonflé de plus de 50%.
Une liste électorale pour quel scrutin ?
Reste que ces préparatifs de la Céni devront être concrétisés par des élections, et il n’y a pour le moment aucun calendrier. Le travail de l’institution électorale pourrait même être en partie remis en cause si un accord de sortie de crise inclusif était finalisé.
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