En dépit des risques, Saleh Kebzabo se dit prêt à rentrer au Tchad
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Depuis le 1er mai et l'annonce d’une tentative de déstabilisation au Tchad, la justice a mis une dizaine de personnalités en détention, civils et militaires, parmi lesquels quatre députés. L'un des principaux opposants, Saleh Kebzabo, avait lui aussi été officiellement convoqué par la justice. Mais le chef de file de l'UNDR (Union nationale pour le développement et le renouveau) est actuellement en Afrique du Sud pour une session du Parlement panafricain. Saleh Kebzabo s’exprime pour la première fois depuis le début de cette vague d’arrestations. Il affirme que cette affaire est montée de toutes pièces par le pouvoir pour régler ses comptes avec l'opposition, et se dit prêt à rentrer au Tchad, même s’il encourt le risque d’être « emprisonné », voir « éliminé ».