Algérie: des organisations alertent sur le cas de deux prisonniers
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En Algérie, plusieurs organisations des droits de l'homme se mobilisent. Elles demandent la libération de deux jeunes hommes emprisonnés depuis le mois d'avril 2014. La veille de l'élection présidentielle, ils ont été arrêtés lors d'une manifestation du mouvement Barakat. Dimanche dernier, la justice algérienne a requis à leur encontre un an de prison ferme.
On n’arrive pas à comprendre le réquisitoire du parquet : un an de prison pour un dossier qui est complètement infondé et qui n’a aucun sens ! Même s’ils avaient participé, je pense que le droit à la manifestation est un droit constitutionnel. Pourquoi on encourage les gens qui font des manifs, qui sont pour le 4e mandat, et on réprime les gens qui sont contre ? C’est l’instrumentalisation de la justice, afin de régler des problèmes politiciens. C’est un problème de liberté en premier lieu. Ce n’est pas une question de mouvement Barakat. Ces deux personnes n’ont rien à voir avec Barakat. L’un d’entre eux est membre d’une association : RAJ, c’est le Rassemblement action jeunesse, qui n’a rien voir avec Barakat et n’a jamais appelé à une manifestation ni contre, ni pour le 4e mandat. Et le second est un Tunisien. Donc, ils n’ont rien à voir avec le mouvement lui-même.
Me Amine Sidhoum
Les deux jeunes hommes seront fixés sur leur sort dimanche prochain, date du verdict.
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