Afrique du Sud: l'ANC lance une enquête sur les adhérents fictifs du parti
En Afrique du sud, l’ANC, le parti au pouvoir enquête sur des allégations de faux membres au sein de ses rangs. Une enquête a été ouverte dans plusieurs provinces, accusés d’avoir gonflé le nombre d’adhérents au mouvement. Une pratique relativement commune, sauf que dans six mois, l’ANC doit élire le successeur de Jacob Zuma, son leader, et que le nombre d’adhérents par province va peser lourd dans la balance.
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Une enquête a été ouverte dans quant provinces, dont celle du Kwazulu Natal soupçonné d’avoir près de 200 000 faux adhérents. Plus une province à de membres, plus elle aura de voix pour l’élire le successeur de Jacob Zuma à la tête de l’ANC.
Le mouvement est divisé entre deux factions : l’une d’entre elles est derrière le président Zuma qui soutient la candidature de son ex-femme Nkosazana Dlamini-Zuma, et l’autre est le camp dit des réformateurs, rangé derrière le vice-président Cyril Ramaphosa.
A six mois de l’élection, la bagarre a donc commencé au sein des structures provinciales, notamment dans le Kwazulu Natal dont est originaire le chef de l’Etat.
Les problèmes de fraudes et d’achats de votes n’est pas nouveau. La semaine dernière lors d’un important congrès du parti, plusieurs militantes se sont plaintes d’être représentées par des hommes à la tête de la Ligue des femmes de l’ANC. En justification, la présidente de la ligue – une proche de Jacob Zuma – a simplement répondu que les femmes étaient trop émotionnelles durant les débats.
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