Afrique du Sud: la mort de centaines d’otaries inquiète les scientifiques et les ONG
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En Afrique du Sud, la mort de centaines d’otaries à fourrure du Cap attire l'attention des spécialistes. Depuis près de deux mois, leurs corps sont régulièrement retrouvés sur la côte ouest du pays, sur les plages au nord de la ville du Cap. Ce phénomène est assez courant en cette saison, mais son ampleur suscite l'inquiétude.
Avec notre correspondante à Johannesburg, Claire Bargelès
La mort d’otaries du Cap n’est pas rare en cette période de l’année : cela correspond au moment où les mères, enceintes, doivent sevrer leurs petits déjà nés. Il leur faut alors apprendre à se nourrir seuls et ils ne parviennent pas toujours à survivre.
Mais cette fois-ci, le nombre de corps retrouvés a alerté les ONG et les autorités. Le ministère de l’Environnement a envoyé ses experts pour effectuer des prélèvements et tenter d’identifier la cause de leur mort.
Les scientifiques ne savent pas, pour l’instant, si ces décès sont dus à un manque de nourriture, peut-être lié au problème de surpêche et au changement climatique, alors que ces corps d’otaries sont retrouvés en état de malnutrition. La possibilité d’une maladie n’est pas non plus exclue, alors que la région est aussi touchée par une épidémie de grippe aviaire.
Des morts similaires de milliers de bébés s’étaient produites l’année dernière, à la même période, du côté namibien, sans que leur cause soit identifiée.
Les ONG appellent les populations à faire remonter toute découverte d’otaries mortes dans la zone, jusqu’à la fin de l’année. Cela afin de pouvoir étudier l’évolution du phénomène.
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