RFI: Les hommages des auditeurs à Stanislas Ndayishimiye
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Les témoignages de sympathie et les hommages des auditeurs de RFI continuent d'affluer une semaine après la disparition de notre collègue Stanislas Ndayishimiye. Des milliers d’auditeurs ont fait part de leur peine sur les réseaux sociaux, confirmant la place particulière que tient le journaliste disparu dans la mémoire et le cœur de nos auditeurs.
La voix de Stanislas Ndayishimiye. Comment commencer autrement ? C'est ce qui vient tout de suite à l’esprit des auditeurs de RFI, dans les commentaires de la publication annonçant sa disparition. Une voix « rock », un « inoubliable accent français burundais », une « voix qui a marqué mon enfance ». Rares sont les commentaires qui n’évoquent pas la « grande voix », « puissante » même, de notre journaliste.
Et avec les souvenirs de cette voix viennent ceux des fins de reportages, ces conclusions sous forme de signature, que les enfants voulant devenir journaliste rêvent de prononcer. Chacun des auditeurs se rappelle, un à un, la signature de Stanislas qui l’a le plus marqué, qui dessinent petit-à-petit un journaliste baroudeur. « Stanislas Ndayishimiye Bujumbura, RFI », écrit Gnima Balde, du Sénégal. « J'aimais bien l'entendre surtout quand il faisait le commentaire de l'actualité à Abidjan, surtout à la fin ''Stanislas Ndayishimiye Abidjan RFI” », ajoute La Voix du Désert, toujours sur Facebook. Des signatures qui résonnent encore pour nos auditeurs, comme témoigne Öl Tanker : « Sa voix résonne dans mes oreilles "Stanislas Ndayishimiye Kinshasa RFI" ».
Un journaliste que j'appréciais beaucoup
Bien sûr, les auditeurs ne se rappellent pas seulement de la forme, mais saluent aussi les qualités du journaliste. Touche à tout, Stanislas Ndayishimiye aura notamment marqué pour son professionnalisme, « un grand professionnel ! », qui n’aura eu de cesse de vulgariser et diffuser l’actualité économique lors de sa prise de poste au service économique. Bémiss Tabacaly Ouattara, de Côte d’Ivoire décrit « Un journaliste que j'appréciais beaucoup pour son accent mais aussi et surtout pour la qualité de ses reportages sur l'actualité économique d'Afrique et d'ailleurs. »
Comme ces homologues, voire tout le personnel de RFI, Stanislas Ndayishimiye devrait être une personne émérite. Éternelle reconnaissance pour les éclairages que tu nous as apportés sur l'évolution des contrées où tu as exercé!
— angoran jocelyn (@AngoranJocelyn) November 24, 2021
Paix à ton âme!
Bon courage à tes proches!
Certains se souviennent de la qualité de ses reportages, comme insiste Abdoulie Nyang, de Bakau : « Ses reportages étaient magnifiques. », et de la clarté de ses propos : « Paix à son âme, je me rappelle encore de ses reportages, ses commentaires toujours très clairs, c'est une triste nouvelle », écrit Antoine Molangi.
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Des reportages qui ont marqué d’anciens écoliers, comme le raconte Valdo Ngoma : « Je me rappelle de lui, particulièrement comme envoyé spécial de RFI au Cameroun pour la couverture des émeutes dites de la faim en février 2008. Il rapportait la situation à la radio autour de midi (...) Quand on est tout petit, et que l'on vit pour la première fois les débuts d'une situation qui allait empêcher l'école, que l’on suit les événements à la radio avec la même voix qui rend compte de la situation (...), ça marque. Ce sont ces voix africaines de RFI à la touche unique auxquelles on s'identifie. »
Reposes en paix, Stanislas Ndayishimiye ! Ta voix m’était si familière et tes reportages étaient toujours si vivants, si informatifs. Condoléances à ta famille et à tes collègues. @soniarolley @Flomorice https://t.co/DZQRJtl1Th
— Senga (@jm_senga) November 21, 2021
Une familiarité, qui s’installe, forcément : à force d’écouter des voix, elles finissent par faire partie intégrante du quotidien. « Je suis peinée. À force d'entendre leur signature, ils finissent par être de la famille ! », témoigne Gnima Balde, du Sénégal. Olivier Titiro, de Côte d’Ivoire, ajoute : « Sans même l'avoir vu, on avait fini par l'aimer. À travers sa voix mais aussi son nom. »
Le mot de la fin est laissé à l’un de nos auditeurs, Augustin Kinguse, originaire de la République Démocratique du Congo : « C'est triste d'apprendre que tu nous a laissés. De toi, je recevais de grands reportages du Burundi, tu as été une voix si familière de RFI, un chevalier de la plume qui nous inspirait, grandeur de médias. Je me souviens de toi, de ces reportages sur la situation démocratique fragile et l'insécurité au Burundi. Ô que c'était grand ! Je me souviens de toi lors des activités des clubs RFI, de la Francophonie et de la culture. Ton regard franc que je n'oublierai jamais. Que ces mots te parviennent là où tu te reposes ainsi à jamais… »
► Tous les reportages, analyses et entretiens réalisés par Stanislas Ndayishimiye sur RFI sont consultables sur ce lien.
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