Etats-Unis: Merrick Garland, un gage de l'indépendance de la justice américaine
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Joe Biden a choisi Merrick Garland à la tête du ministère de la Justice. Il aura la lourde tâche de « restaurer l'honneur, l'intégrité et l'indépendance » de la justice américaine selon les mots du président élu. Il avait été le candidat de Barack Obama à la Cour suprême en 2016, bloqué par les républicains. Portrait de l'un des pilliers de la nouvelle administration Biden.
Merrick Garland s'apprête à prendre la place de celui que les démocrates avaient surnommé « l'avocat de Donald Trump ». L'ancien ministre de la Justice était plusieurs fois intervenu en faveur du président sortant et de ses proches avant finalement de quitter son poste à Noël.
À l'inverse, Merrick Garland est pour Joe Biden un gage de l'indépendance de la justice américaine. Après avoir fait l'école de droit d'Harvard, il a notamment été assistant d'un membre de la Cour suprême nommé par un président républicain.
En tant que procureur il a prouvé sa finesse en étant en charge d'affaires délicates comme celle de l'attentat meurtrier d'Oklahoma City en 1995.
C'est ainsi qu'il a finalement été nommé par le président démocrate Bill Clinton au sein de la cour d'appel du district de Columbia qu'il dirige actuellement. Une institution connue pour l'importance des dossiers qui y passent, une sorte d'antichambre de la Cour suprême.
À 68 ans, Merrick Garland devra engager les profondes réformes promises par Joe Biden lors de sa campagne. Il a déjà souligné ses deux priorités : « l'équité raciale » dans le système judiciaire et la lutte contre « les extrémistes violents ».
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