Covid-19 aux États-Unis: la troisième dose de vaccin ne sera pas pour tout le monde

Visite de la première dame, Jill Biden, dans un centre de vaccination d'Albuquerque, au Nouveau Mexique, dans le sud des Etats-Unis (image d'illustration).
Visite de la première dame, Jill Biden, dans un centre de vaccination d'Albuquerque, au Nouveau Mexique, dans le sud des Etats-Unis (image d'illustration). REUTERS - POOL

La Maison Blanche avait annoncé que les rappels de vaccinations pourraient commencer dès le 20 janvier pour les personnes déjà doublement vaccinées. Elle était allée un peu vite, les experts des autorité sanitaires se sont prononcés ce vendredi 17 septembre. Il faudra attendre un peu plus longtemps, et ce ne sera pas pour tout le monde. 

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Avec notre correspondant aux États-Unis, Guillaume Naudin

Il faudra avoir plus de 65 ans ou être considéré comme risquant particulièrement de faire une forme grave de la maladie pour recevoir sa troisième dose de vaccin contre le coronavirus. C’est beaucoup moins ambitieux que ce souhaitait le laboratoire Pfizer, fabriquant et vendeur du vaccin. Et c’est bien moins large qu’anticipé par l’administration Biden qui imaginait commencer une large campagne de vaccination dès lundi.

Différences d'appréciation entre experts

C’était avant. Avant que le débat scientifique public tout au long de la journée de vendredi, ne vienne mettre en évidence les différences d’appréciations entre experts. Les uns défendant l’efficacité de la troisième dose, et les autres expliquant qu’il valait mieux élargir la vaccination à ceux qui n’y ont pas encore eu accès, aux États-Unis, mais aussi à l’étranger, pour tenter de limiter l’apparition de nouveaux variants. C’est notamment la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Décision en milieu de semaine

L’autorité sanitaire américaine va désormais se prononcer en milieu de semaine prochaine. Elle n’est pas obligée de suivre l’avis des experts, mais c’est en général ce qu’elle fait. Le Centre de contrôle des maladies devra ensuite se prononcer sur la mise en œuvre concrète, prenant au mot le président quand il disait que la science primerait sur la politique. 

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