REVUE DE PRESSE DES AMÉRIQUES

À la Une: au Nicaragua, pourquoi voter Daniel Ortega?

Une affiche du président du Nicaragua, Daniel Ortega, qui cherche à briguer un 4ème mandat consécutif à la tête du pays.
Une affiche du président du Nicaragua, Daniel Ortega, qui cherche à briguer un 4ème mandat consécutif à la tête du pays. © Oswaldo Rivas / AFP
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Le journal La Prensa a demandé à deux jeunes Nicaraguayens pourquoi ils voteront pour le président Ortega lors de l’élection présidentielle dimanche prochain. Réponse de Alvaro Martinez Quinonez : « C’est le seul gouvernement qui nous a rendu la dignité, il nous a donné l’accès à l’éducation et à un système de santé gratuit ». Le jeune homme se considère comme sandiniste. Il ne souhaite pas revenir vers une politique néolibérale.

Une autre sympathisante explique au journal La Prensa qu’elle votera pour le président sortant car elle aime son modèle de gouvernement. Sous ses présidences, la situation du pays s’est beaucoup amélioré, assure-t-elle. Grâce au soutien du gouvernement elle a pu avoir, à seulement 26 ans, sa propre maison, explique Jennifer Alonzo Obando. La jeune femme estime que l’opposition fait planer la menace du chaos sur le pays. Selon la sandiniste, qui reprend la rhétorique du gouvernement, il n’y pas de prisonniers politiques. « Ceux et celles qui violent les lois et ne respectent pas la patrie méritent d’être punis. »

Un camionneur élu député républicain dans le New Jersey, symbole des difficultés politiques pour les démocrates

La victoire d’un camionneur, élu député pour le parti républicain, lors des élections législatives mardi dans le New Jersey est devenue le symbole de la débâcle des démocrates.Il s’appelle Edward Durr, et d’après les résultats publiés par Associated Press, il a battu le puissant président démocrate du Sénat de l’État du New Jersey. Le Washington Post rappelle que Edward Durr n’a jamais occupé un poste politique. Lui-même se veut modeste, « je suis un type très simple », confie-il au Philadelphia Inquirer. Pour sa campagne, il a dépensé à peine 10 000 dollars alors que son rival battu avait un budget de plus d’un million.

Comment lui explique-t-il sa victoire surprenante ? À cause des restrictions sanitaires imposées par le gouverneur démocrate, pense-t-il. « Les gens en ont assez qu’on leur interdise d’aller à l’église, de faire du shopping et d’aller dîner au restaurant. » Visiblement surpris de sa victoire, Edward Durr a du mal encore à se projeter dans son futur mandat. Lorsqu’une journaliste de la chaîne Fox News a voulu savoir sur quel projet il souhaite travailler, il a botté en touche. « Euh, je ne sais pas encore », a-t-il expliqué.

Puerto Rico, nouvelle destination pour les migrants haïtiens

Les habitants haïtiens sont de plus en nombreux à fuir leur pays et ses multiples crises. Et ils tentent une nouvelle destination : Puerto Rico. C’est un reportage à lire dans le Miami Herald. La plupart des migrants partent de la côte nord d’Haïti, comme John Gabriel, 30 ans, originaire de Milot. Le voyage de presque 500 kilomètres est périlleux, il a duré 3 jours, explique le jeune homme. Selon le Miami Herald, en septembre dernier, plus de 80 migrants haïtiens, y compris des enfants, sont arrivés à Puerto Rico. Certains sont aidés par un prêtre catholique, lui-même haïtien. La plupart des migrants savent qu’ils seront renvoyés dans leur pays mais ils tentent quand même leur chance, écrit le Miami Herald.

Le patron d’Air Canada sous les feux des critiques pour s’être exprimé en anglais

Au Québec, des appels se multiplient pour demander la démission du patron d’Air Canada. Le motif : dans un discours devant la chambre de commerce de Montréal, il a eu le tort de s’exprimer uniquement… en anglais. Et ça ne passe visiblement pas au Canada francophone ! Le choix du PDG de s’exprimer dans la langue de Shakespeare a provoqué une vague d’indignation, écrit le journal Le Devoir. Le commissaire aux langues officielles du pays a déjà reçu plus de 200 plaintes en 24 heures, obligeant le chef de la compagnie aérienne de faire son mea culpa. L’homme d’affaires, qui vit depuis 14 ans dans la partie francophone du pays, s’est excusé de ne pas avoir eu le temps d’apprendre la langue de Molière, à cause, a-t-il dit, d’un emploi du temps trop chargé.

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