États-Unis: l’autorité américaine de la concurrence va pouvoir poursuivre Facebook en justice

Facebook est régulièrement accusé, comme ses voisins de la Silicon Valley, d'avoir accumulé beaucoup trop de pouvoirs, tant économique que politique et social. Chris DELMAS AFP/Archivos

La FTC, l’autorité américaine de la concurrence va pouvoir poursuivre Facebook pour abus de position dominante. C’est ce que vient de décider un juge fédéral de Washington. Une mauvaise nouvelle pour Meta, la maison mère de Facebook.

Dans sa plainte, la FTC soutient que le géant de l’internet a, illégalement, racheté ou enterré les nouveaux innovateurs pour évincer la concurrence. Facebook a, en effet, racheté la messagerie WhatsApp, pour près de 20 milliards de dollars, ainsi que l’application de photos Instagram. Le marché des réseaux sociaux est aujourd’hui contrôlé à plus de 65% par Facebook.

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La pression s’accentue contre le géant californien. Sa réputation s’est encore dégradée, à l’automne, avec les révélations de la lanceuse d’alerte Frances Haugen, une ancienne ingénieure, qui a dénoncé, devant les parlementaires américains et européens, l’emprise du groupe sur la vie quotidienne. Ses applications sont utilisées tous les mois par 3,5 milliards de personnes dans le monde.

Cette plainte en justice ravive le débat sur le démantèlement de Facebook. Aux États-Unis, du clan républicain aux démocrates, cette idée gagne du terrain dans la classe politique.

Mais la firme de Mark Zuckerberg a toujours une longueur d’avance et sait se diversifier. Face à la tempête, Facebook a lancé, en octobre dernier, la création du métavers, un univers en réalité virtuelle.

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