Obama « salue » le maintien en fonctions de Timothy Geithner
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Le maintien en fonction du secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a été « salué » par le président américain Barack Obama. Sa démission avait pourtant été demandée par certains élus républicains dès le 6 août. Le non remplacement du secrétaire au Trésor peut-il constituer un gage de stabilité au moment où l'incertitude plane sur les marchés financiers?
Avec notre correspondant à Washington, Pierre-Yves Duga
La décision tardive de Timothy Geithner de rester à son poste de secrétaire au Trésor n’est pas de nature à rassurer Wall Street, Geithner n’est pas très populaire auprès des investisseurs. Et surtout, le signal donné par son maintien en place est celui de l’absence d’idées nouvelles pour restaurer la confiance tant dans l’esprit des investisseurs que dans celui des consommateurs Américains ou encore que dans celui des membres du Congrès.
Un départ de Timothy Geithner, alors que l’Amérique vient d’être dégradée, aurait été vu, il est vrai, comme un aveu de culpabilité de l’administration Obama. C’est en tout cas plus la chute des actions que celle des obligations que l’on redoute. La dégradation de la note des Etats-Unis revient en effet à dire qu’un nouveau plan de relance n’est plus possible alors que l’économie américaine faiblit sérieusement.
Alan Greenspan, ancien patron de la Fed (la réserve fédérale américaine), redoute lui aussi que Wall Street continue de perdre du terrain aujourd’hui. Il estime que la dégradation de la dette publique américaine affecte l’amour propre des Etats-Unis bien plus qu’il ne l’aurait cru. Il juge aussi que l’Amérique serait gravement touchée si l’Europe ne parvenait pas à sauver l’Italie de la crise de confiance qu’elle traverse.
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