Sommet asiatique de Shangri-La: Florence Parly défend la liberté de navigation
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En déplacement à Singapour pour participer au Shangri-La Dialogue, le sommet pour la Défense asiatique, la ministre française des Armées Florence Parly a réaffirmé vouloir défendre la liberté de navigation, et ce notamment face à Pékin. Un rappel ferme, qui fait suite à des pressions sur une frégate française par la marine chinoise en avril dernier.
Avec notre correspondante à Singapour, Carrie Nooten
Le 6 avril dernier, la frégate Le Vendémiaire était en train de traverser le détroit de Taiwan, qui sépare la Chine continentale de l’île du même nom que Pékin revendique, quand des bâtiments militaires chinois lui ont intimé l’ordre de quitter les lieux, et l’ont escortée.
Le gouvernement chinois s’est même plaint auprès de Paris d’un passage qu’il disait « illégal » alors que la marine française dit y naviguer au moins une fois par an. Pour la ministre des Armées Florence Parly, la France était bien dans son bon droit, et elle continuera à défendre la liberté de navigation conformément au droit de la mer.
« La France navigue en respectant les lois internationales, ce qui veut dire qu’elle navigue dans les eaux internationales. Nous n’avons pas pratiqué différemment avec le Vendémiaire, nous avons donc respecté les règles habituelles. Force est de constater que la Chine a réagi d’une manière un peu différente à l’habitude. Mais ce n’est pas parce que la réaction a été plus vigoureuse qu’il nous faut changer nos habitudes. »
Il faut s’attendre à des pressions de plus en plus fréquentes dans l’espace indopacifique de la part de la Chine, bien déterminée à établir « le fait accompli » dans les zones qu’elle veut s’octroyer.
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