Singapour: des «vols vers nulle part» pour sauver le secteur aérien

À Singapour, une solution assez originale est en train de voir le jour pour aider les compagnies aériennes à survivre à l’année 2020 : proposer des vols qui décolleraient et atterriraient à Singapour.

Un Boeing 737 MAX 8 de Silk Air sur le tarmac de l'aéroport Changi de Singapour, le 12 mars 2018. (Image d'illustration)
Un Boeing 737 MAX 8 de Silk Air sur le tarmac de l'aéroport Changi de Singapour, le 12 mars 2018. (Image d'illustration) REUTERS/Edgar Su
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Avec notre correspondante à Kuala Lumpur, Gabrielle Maréchaux

« Des vols pour nulle part ». L’expression choisie peut interroger mais il s'agit d'une véritable piste de réflexion à Singapour pour sauver cette fin d’année 2020 très difficile. Singapore Airlines, la compagnie aérienne de ce petit pays d’Asie du Sud-Est, pourrait ainsi proposer des vols qui décolleraient de l’aéroport de Changi et atterriraient trois heures plus tard sur le même tarmac dès le mois prochain, annonce la presse nationale.

L’initiative n’est pas nouvelle. Une compagnie taïwanaise a déjà proposé cette année des « vols pour nul part » mais Singapour songe à aller plus loin et à proposer des offres en partenariat avec des hôtels pour réaliser des staycations, un mot-valise anglais que l’on peut traduire par « vacances à la maison ».

Une étude réalisée sur plus de 300 Singapouriens met en confiance la compagnie aérienne. Les trois quarts ont déclaré être prêts à payer pour un de ces « vols vers nulle part » et près de la moitié sont prêts à débourser 360 euros pour un siège en classe affaires.

► À lire aussi : Annulations de vols en cascade à l’aéroport de Singapour

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