La compagnie aérienne scandinave SAS doit conclure un accord syndical drastique pour survivre
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Les syndicats de la compagnie aérienne scandinave SAS doivent impérativement conclure ce dimanche 18 novembre les négociations engagées avec la direction. Ces nouveaux accords salariaux, moins avantageux, sont la condition sine qua non pour éviter la faillite de la compagnie, selon son dirigeant. A terme, six mille emplois sont menacés.
Le patron de la compagnie SAS l'a clairement fait savoir : si le plan de redressement est repoussé, c'est la faillite qui attend la compagnie, détenue à 50% par les Etats norvégien, suédois et danois.
Les syndicats et la direction doivent conclure dimanche, dernier délai, de nouveaux accords d'entreprise qui prévoient des réductions de salaires allant jusqu'à 15% pour les personnels navigants. La réduction des coûts salariaux n'est pas le seul élément du plan de restructuration. Il prévoit également la cession de filiales, l'externalisation de certaines activités comme les centres d'appel et 800 suppressions d'emplois administratifs.
Au total, ce plan entraînerait à terme la suppression de 6 000 emplois sur 15 000 actuellement. Mais c'est la condition pour que les Etats actionnaires et les créanciers privés maintiennent leur soutien financier à la compagnie. Comme de nombreuses compagnies aériennes européennes, SAS a pris de plein fouet l'arrivée des compagnies à bas coût et la concurrence accrue des compagnies du Moyen-Orient. En Espagne, Iberia vient d'annoncer 4 500 suppressions d'emplois et Air France en prévoit plus de 5 000.
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