Economie

Pour le G7, l'austérité ne doit plus faire oublier la croissance

Le badge du G7 arboré par le ministre des Finances britannique George Osborne.
Le badge du G7 arboré par le ministre des Finances britannique George Osborne. REUTERS/Alastair Grant/Pool

Les ministres des Finances des sept pays les plus riches de la planète ont amorcé un virage tendant à donner plus de place à la relance économique dans des pays touchés par l'austérité budgétaire, lors de leur rencontre vendredi 10 et samedi 11 mai au Royaume-Uni.

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L'austérité, priorité absolue des pays touchés par la crise, a peut-être vécu. Les ministres des finances du G7 se sont engagés à encourager la reprise, rééquilibrant ainsi soutien à la croissance et redressement budgétaire.

Cette évolution vers moins de rigueur était une demande forte des Etats-Unis, inquiets du manque de dynamisme dans la zone euro et bien conscients que la relance de l'économie mondiale ne peut reposer uniquement sur la demande américaine.

Le consensus progresse, a observé Pierre Moscovici, le ministre français des Finances, satisfait de ce changement de ton. La crise financière de la zone euro n'est plus un gros risque pour l'économie mondiale, a même estimé le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble.

Le G7 a même reconnu au Japon le droit de mener une politique très offensive de relance, politique dont la conséquence est une baisse sensible de la monnaie, le yen. Mais à condition que ces mesures restent à usage interne et n'aient pas pour objectif de relancer les exportations japonaises en jouant sur une devise affaiblie.

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