Des équipementiers chinois de téléphonie soupçonnés par l'UE de pratiques anticoncurrentielles
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La Commission européenne hausse le ton contre les équipementiers chinois de téléphonie Huawei et ZTE. Ils sont soupçonnés par l'Union européenne de pratiques anticoncurrentielles, mais ils s'en défendent.
Le commissaire européen au commerce extérieur a désigné les deux fabricants chinois d'équipements de télécommunications qui devraient faire l'objet d'une enquête sur la violation des règles de concurrence. Il s'agit de Huawei et ZTE, qui exportent pour un milliard d'euros de matériel par an dans l'Union européenne.
C'est la Commission européenne elle-même qui va lancer les hostilités, car les professionnels européens concernés par d'éventuelles pratiques de dumping et de subventions, comme Alcatel-Lucent ou Nokia, craignent les représailles chinoises et restent à l'écart.
Les entreprises chinoises mises en cause se défendent de ces accusations. Elles mettent en avant leur technologie innovante et la qualité de leurs services et estiment que les Européens imputent un peu facilement leurs pertes aux concurrents.
Pendant ce temps, le Premier ministre grec Antonis Samaras, en voyage en Chine pour attirer des investisseurs dans son pays touché par la récession, a annoncé la conclusion d'un accord, avec les mêmes groupes chinois, pour permettre l'implantation de leurs centres logistiques en Grèce.
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