Grèce: le compte à rebours est en marche pour éviter la banqueroute
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Après quatre mois de discussions infructueuses entre Athènes et ses créanciers sur l'avenir financier de la Grèce, il semblerait que les négociations progressent. Le gouvernement grec estime que le trois quarts du chemin dans ces discussions ont déja été parcourus, mais l'optimisme grec a été douché par le commissaire européen aux Affaires économiques.Pierre Moscovici certifie en effet que de telles estimations sont inexactes.
Bien sûr le dossier grec s'est invité à la réunion du G7 à Dresde en Allemagne. Les négociations y sont suivies avec attention. Elles sont laborieuses, intenses. Quatre mois qu'elles durent, chaque déclaration est attrapée au vol, attendue, interprétée. Quelles réformes, quelles concessions, quelles exigences ? Il semble que les lignes aient un peu bougé, mais pas aussi clairement cependant que les Grecs le souhaiteraient sans doute, eux qui ont annoncé, mercredi, qu'un projet d'accord était en train d'être écrit. Une affirmation rapidement démentie par des responsables européens.
Les lignes bougent imperceptiblement parce que le temps presse, le compte à rebours est en marche. Pour éviter le pire, un défaut de paiement de l'Etat grec, il faudrait un Eurogroupe et un accord scellé au plus tard le 5 juin prochain pour permettre aux créanciers de débloquer les 7 milliards d'euros d'aide dont Athènes a tant besoin pour ne serait-ce qu'honorer ses dettes.
La Grèce doit notamment rembourser en juin près d'un milliard et demi d'euros au Fonds monétaire international. Si Athènes manque une échéance, prévient ce jeudi le FMI, alors elle n'aura plus accès aux fonds de l'institution.
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