Le panafricanisme musical
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Peu d’idéologies ont été chantées et dansées autant que le panafricanisme. Portée par des orchestres appelés à la gloire, incarnée par des chanteurs et des chanteuses de talent, diffusée dans les bars bruyants des capitales et des « cités indigènes » ou dans des espaces clandestins des quartiers « indigènes », la musique populaire moderne a été l’une des formes les plus raffinées de la résistance culturelle, artistique et politique à la colonisation qui, de son côté, a constamment cherché à contrôler les loisirs, les activités culturelles et artistiques des « indigènes », allant jusqu’à inventer des musiques « traditionnelles ». Voyage dans ce qu’on appelait à l’époque les « Brazzavilles noires », à Brazzaville, à Léopoldville (Kinshasa) et à Johannesburg des années 1930 à 1960.
Avec : Charlotte Grably, doctorante en histoire, accompagnée par les airs d’Ata Ndele (Adu Elenga), de Marie Louise (Wendo Kolosoi) et d’Indépendance Cha Cha (Joseph Kabasele et l’African Jazz).
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