La gestion des boues de vidange de la ville de Dakar
Publié le : Modifié le :
L’agglomération de Dakar compte environ 2,5 millions d’habitants. Pour l’accès des ménages à l’assainissement en 2004, on enregistrait 64% dans la région de Dakar, dont 25% par assainissement collectif et 39% par assainissement autonome. Par assainissement collectif, il faut entendre 843 km de réseaux d’égouts pour les eaux usées, 61 stations de pompage et 7 stations d’épuration. Par assainissement individuel, il faut comprendre que chaque habitation se fait installer une fosse septique. A Dakar, la production des boues de vidanges est estimée à plus de 170 000 m3. Que faire de tous ces déchets humains ? Grave question de santé publique qui touche 92% de la population. L’affaire en revient à l’Office national d’Assainissement du Sénégal.
Créé le 22 février 1996, cet Office national d’Assainissement du Sénégal devait gérer 75 000 raccordements à l’égout, et cette grave question de traitement des boues de vidanges. Et, il fallait le faire dans l’urgence. Parce qu’à Dakar, il y a les boues de vidanges qui constituent déjà un problème sérieux mais, très fréquemment, surviennent des inondations dues essentiellement à la configuration du terrain.
Invités :
- Ibrahima Sow, président de l’Association des vidangeurs du Sénégal
- Sidi Bathily dirige une société de vidange mécanique
- Ismaila Fall, directeur des Activités à l’Agence Panafricaine Intergouvernementale Eau et Assainissement pour l’Afrique, ou EAA
- Omar Cissoko, secrétaire général de l’Union des Organisations des Producteurs de la vallée de Niayes.
{{ scope.legend }}
© {{ scope.credits }}Les photos sont de Ismaila Fall.
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne