« Aujourd’hui, dans la Casbah d'Alger, il y a 60 000 habitants, là où il devrait y en avoir probablement 20 000. Parfois, les gens sont à 20 dans une pièce à dormir, c’est quasi inhumain. On est vraiment dans un énorme squat organisé. La Casbah à besoin d’un projet, pas d’un plan. Bien évidemment qu’il faut restaurer, c’est évident puisqu’on est sur un sujet patrimonial. Mais la restauration n’est qu’une ingénierie. Restaurer pour quoi faire ? C’est ça le véritable sujet. »
La Casbah d’Alger, c’est l’une des médinas les plus prestigieuses du monde. Mais c’est aussi une cité millénaire qui est menacée par l’effondrement, faute d’un vaste plan de réhabilitation.
A Alger, plusieurs figures de la société civile viennent de créer l’association « La Casbah autrement ». Parmi eux, un architecte-urbaniste, Halim Faïdi, qui dirige l’un des grands cabinets de la capitale algérienne. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
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