Liban: comment faire face aux abus dont sont victimes les domestiques?
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Ethiopiennes, Népalaises, Philippines ou Yéménites, elles sont venues chercher du travail au Liban. Employées de maison, elles n’ont souvent trouvé que la maltraitance et la servitude, passeport confisqué. Certaines sont battues, d’autres confinées à demeure et interdites de sorties. D’autres encore, forcées de travailler de six heures du matin à minuit, parfois sans manger. Vexations quotidiennes, humiliations, non paiement du salaire pourtant négocié par contrat. Certaines se suicident pour échapper au cauchemar, comme l’Ethiopienne Alem en 2011. D’autres tentent de s’enfuir, comme la Philippine Nenen en 2012. Ce sont elles qui se retrouvent en prison pour rupture de contrat ! La faute au système, qui donne à l’employeur tous les droits. Des associations se mobilisent pour aider ces femmes. Des élus aussi, comme Ghassan Moukheiber, avocat, député, secrétaire général de la Commission des droits de l’homme au Parlement libanais, invité de l’émission Orient Hebdo, diffusée le 18 mai 2013.