Apprendre en étant défavorisé
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A l’occasion de la publication du rapport 2017 de l’UNICEF sur le bien-être des enfants dans les pays riches, quels impacts des conditions sociales sur la réussite scolaire ?
Avec :
- Eric Charbonnier, spécialiste éducation Division de l’Analyse et des Indicateurs et à la direction de l’éducation de l’OCDE
- Sébastien Lyon, directeur général de l’UNICEF France
- Véronique Decker, enseignante en Seine-Saint-Denis, auteure de « Trop classe ! » et « L’école du peuple », aux éditions Libertalia
- Yvan Savy, directeur de la Fondation-ONG Plan International France
Et un reportage de Philippine Lebret sur Ambition Campus...
À 16 ans, Hanaé vient de tout juste de passer son Bac. Lycéenne à Chelles, en banlieue parisienne, elle étudiera l’année prochaine à Sciences Po, une prestigieuse université en Sciences Sociales. Contrairement à de nombreux admis, Hanaé n’a pas passé le concours d’entrée. Elle est arrivée à Sciences Po grâce aux Conventions d’éducation prioritaires, plus souvent appelées C.E.P. Lancée en 2001, cette procédure spécifique – mais tout aussi sélective que le concours d’entrée – s’adresse aux lycéens des quartiers populaires, dans le but de diversifier le profil des étudiants de l’école. Hanaé a ainsi dû préparer une revue de presse sur le thème de son choix – « Les Afro-Américains face aux élections présidentielles », remplir un long dossier de candidature en ligne, et passer deux oraux. Tout au long de l’année, elle a bénéficié du soutien de Raphaëlle. Cette étudiante en Master à Sciences Po est sa marraine au sein de l’association Ambition Campus, une association fondée en 2007 pour aider les lycéens des CEP.
Hanaé et Raphaëlle ont travaillé ensemble d’arrache-pied jusqu’au jour, fatidique, des résultats.
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