Revue de presse Afrique

À la Une: la visite du pape à Maurice

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Le pape François lors de son voyage à l'île Maurice, le 9 septembre 2019.
Le pape François lors de son voyage à l'île Maurice, le 9 septembre 2019. Vatican Media/­Handout via REUTERS
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Après le Mozambique et Madagascar, François est attendu aujourd'hui à Maurice. « Une visite accueillie avec joie par une bonne partie des Mauriciens, toutes religions confondues », selon lexpress.mu. Hier, l'heure était aux derniers préparatifs : « Les tentes, qui seront utilisées pour la distribution de thé, gâteaux, fruits et nourriture, sont érigées en quatrième vitesse. Il est impératif que tout soit prêt dans les temps. » et alors que « certains se demandent s'ils auront l'opportunité de toucher le Saint Père », lexpress.mu précise que « le pape sera escorté, par la police, à bord de la papamobile... Les fidèles sont priés de se mettre sur les deux côtés de la route pour le saluer et l’accueillir ».

De son côté, defimedia.info publie le programme du pape à Port Louis, et rappelle que « C'est la seconde fois que Maurice reçoit une visite papale. En 1989, le pape Jean-Paul II était venu chez nous. Trente ans après, Maurice s'apprête à vivre l'un des plus grands évènements de son histoire avec la visite du pape François ».

Au Burkina Faso, la presse revient sur le terrorisme qui a une nouvelle fois frappé hier la région Centre-Nord

« Une première attaque  de nature terroriste a été perpétrée contre un convoi de vivres sur l’axe Dablo-Kelbo et a entraîné la mort de 14 civils ainsi que des dégâts matériels importants », rapporte Fasozine.com qui ajoute que « sur l’axe Barsalogho-Guendbila, c’est un camion de transport qui a sauté sur un engin explosif improvisé. » Le bilan provisoire de ces 2 attaques est de 29 morts. Fasozine.com rappelle qu'il y a moins d'un mois, le 19 août dernier, « 24 soldats avaient été tués dans une attaque menée par des terroristes contre une unité militaire dans le nord du Burkina Faso ».

La presse burkinabè revient par ailleurs sur la mort de Robert Mugabe

C'est l'Observateur Paalga qui revient sur la mort de l'ex-président zimbabwéen, qu'il qualifie de « Janus de la politique africaine ». Avec d'un côté, le visage du héros national, « de patriote militant qui a souffert les affres des geôles du colonisateur pendant 10 ans et survécu aux périls de la guérilla pendant 7 autres afin d’arracher la souveraineté internationale pour son pays ».

Mais l'Observateur Paalga n'oublie pas l'autre visage de Robert Mugabe, son côté « hideux » dit-il, en énumérant « sa main lourde contre ses opposants politiques, les fraudes électorales en faveur de la ZANU-PF et surtout sa violente réforme agraire ». « Comment l’ex-chef de la guérilla, qui avait proclamé son pardon aux colons à travers cette déclaration entrée dans l’histoire : "Vous étiez mes ennemis hier, vous êtes maintenant mes amis", a-t-il pu orchestrer l’expropriation de 4 500 fermiers blancs, contraignant la plupart d’entre eux à l’exil ? Pourquoi ses relations avec ses alliés devenus opposants ou ses opposants devenus alliés se sont-elles toujours détériorées dans le sang versé ? » questionne l'Observateur, qui pour autant, critique les confrères ayant oublié « les circonstances atténuantes qui ont pu pousser Mugabe à passer du progressiste vertueux au despote non éclairé. Il y a eu comme un panurgisme dans le lynchage médiatique d’un patriote africain qui n’a pas su quitter le pouvoir avant que le pouvoir ne le quitte ».

Enfin, en République Démocratique du Congo, le site Afrikarabia s'intéresse lui, à « l'affaire des 15 millions qui embarrasse le pouvoir »

« La possible disparition de 15 millions de dollars provoque le trouble à Kinshasa, alors que le directeur de cabinet de la présidence nie tout détournement ». « Un épisode » qui, selon afrikarabia, « illustre la cohabitation toxique au sein de la coalition au pouvoir », « alors que Félix Tshisekedi a fait de la lutte contre la corruption son principal marqueur politique ». Cohabitation toxique, car « depuis les élections de décembre 2018, on retrouve aux manettes de la République démocratique du Congo de farouches ennemis, condamnés à cohabiter, alors que tout les sépare ».

Une affaire que n'a pas évoqué le président congolais lors de son intervention télévisée hier soir. « En guise d’explications »,  conclut Afrikarabia, les téléspectateurs ont eu droit à un clip vidéo du président, vantant ses espoirs pour un avenir meilleur, avec musique et images au ralenti, comme si la campagne électorale n’était pas terminée depuis 8 mois et surtout comme si il n’y avait d’ « affaire des 15 millions »".

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