Accents d'Europe

Quelle école pour les enfants autistes?

Publié le :

On estime en Europe qu’un enfant sur 100 est aujourd’hui victime de ce trouble du développement qui touche d’abord la communication.

© REUTERS/Jorge Dan Lopez
Publicité

En Hongrie, les parents sont inquiets, car le gouvernement populiste de Viktor Orban a décidé de revenir sur le principe de la scolarisation à la maison. Elle ne sera plus aussi facile. Or, c’est une des solutions qu’ont trouvée de nombreux parents pour donner le temps et le calme nécessaire à leur enfant pour apprendre. Faute de pouvoir être accompagnés à l’école publique. Florence La Bruyère a recueilli leur témoignage.

En Irlande, des villes « autism friendly »
Et aux côtés de la Suède et de l’Italie qui scolarisent ces enfants avec des assistants de vie scolaire, l’Irlande va bientôt pouvoir faire figure de modèle.
Certaines petites villes ont décidé de s’adapter aux personnes qui souffrent de ce symptome. Autism friendly comme on les appelle. Cest le cas de Clonakilty, une petite ville de 5 000 habitants située à l’ouest de l’île dans le comté de Cork. Et l’environnement, c’est aussi l’école. Émeline Vin.

En Turquie, la loi et le quotidien
Et en Turquie, il y a un réel fossé entre ce que dit la loi d’une part et ce qui est faisable. Si l’on s’en tient au strict cadre législatif tous les enfants, autistes ou non, doivent être pris en charge dans les écoles publiques. En réalité, rien n’est fait pour accueillir ces enfants avec des besoins spéciaux, laissant les familles démunies. C’est le reportage à Istanbul d’Anne Andlauer.

En Macédoine du Nord, les enfants oubliés
Et on terminera par les Balkans. En Macédoine du Nord, l’État se décharge de tout, en accordant une indemnité mensuelle de 70 euros aux parents. Ce qui ne résout rien. Simon Rico.

La chronique de myeurop.info
Et l’on reparle du voile islamique en France ! La polémique a ressurgi après qu’un élu d’extrême droite au Conseil régional de Bourgogne-Franche Comté a demandé à une accompagnatrice scolaire, mère d’un élève, présente dans l’hémicycle de retirer son «hijab» - voile qui dissimule les cheveux et le cou. Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, a ensuite déclaré que le voile « n’est pas souhaitable dans l’espace public », alors que son port est assez précisément réglementé dans notre pays. Où en sommes-nous exactement au regard de la loi et comment nos voisins européens gèrent-ils ce qui est devenu un véritable débat de société ? C’est ce que nous explique Daniel Vigneron.

 

 

 

 

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes